L'étang de baignade écologique est plus qu'une simple filtration avec des plantes
Matériaux écologiques : du fond au bord
Les matériaux écologiques les plus couramment utilisés dans la construction d'étangs de baignade sont conçus pour assurer un impact environnemental minimal, un maximum de durabilité et permettre une récupération naturelle. Les entrepreneurs de jardins qui souhaitent travailler dans une optique durable optent autant que possible pour une "approche légère" dans la construction du gros œuvre d'un étang de baignade. Au lieu de constructions lourdes en béton - qui ont une empreinte CO₂ élevée et sont très invasives pour le sol et l'environnement - préférez un simple bassin creusé avec des parois souples et inclinées. Ce type de construction s'adapte le mieux à la dynamique naturelle du jardin et, en cas de besoin, peut être enlevé ou réparé relativement facilement.
Pour le bord d'appui, on privilégiera l'ecolat : un profilé de bordure en plastique 100 % recyclé. L'Ecolat est non seulement imputrescible et ne demande que peu d'entretien, mais il peut également être recyclé. Il s'agit d'une alternative moderne au bois dur tropical, qui était autrefois courant mais qu'il vaut mieux éviter aujourd'hui en raison de son impact sur la déforestation et de son coût de transport.
Pour l'étanchéité, la membrane EPDM est clairement le choix privilégié. L'EPDM a une empreinte écologique quatre fois inférieure à celle des autres membranes synthétiques, dure des décennies sans dégager de plastifiants ou de métaux lourds, et peut être recyclé après usage. Important : choisissez une membrane EPDM foncée (noire) qui, grâce à sa teinte "carbon black", est non seulement résistante aux UV, mais chauffe également l'eau de baignade gratuitement grâce au rayonnement solaire, ce qui évite de recourir à un chauffage énergivore.

Pour l'étanchéité, la membrane EPDM est clairement le choix privilégié

Ecolat is een modern alternatief voor tropisch hardhout
Filtration naturelle avec des substrats et des plantes écologiques
La filtration biologique est l'épine dorsale des étangs de baignade écologiques. La pierre de lave en est la base : cette pierre naturelle et poreuse offre une énorme surface aux bactéries utiles et filtre durablement le phosphate, l'ammonium et les fines saletés flottantes. La pierre de lave est un sous-produit naturel et complètement inerte, de sorte qu'aucune substance nocive ne se retrouve dans l'eau.
Dans la zone de filtration, n'utilisez que des plantes aquatiques et marécageuses indigènes et riches en oxygène, telles que la quenouille, l'iris jaune, le roseau ou le jonc et le cornifle. Ces espèces sont adaptées au climat local, ne nécessitent pas de pesticides, attirent la faune locale et favorisent ainsi l'équilibre écologique. Un système de filtration entièrement végétal signifie également : pas besoin de produits de nettoyage chimiques, pas d'installations techniques coûteuses et une ambiance naturelle optimale.

La pierre de lave est un sous-produit naturel et complètement inerte
Finitions et bordures durables
Pour la finition de la ligne d'eau et des zones environnantes, les matériaux naturels sont essentiels : les galets, le gravier, les gravats concassés et les pierres locales s'intègrent parfaitement à l'environnement et renforcent la biodiversité de l'étang. Les haies, les arbustes indigènes ou les berges fleuries contribuent également à un environnement aquatique respectueux de l'environnement et vivant.
Les revêtements (par exemple, les terrasses ou les pontons) doivent, dans la mesure du possible, être réalisés en bois européen certifié FSC ou en composite recyclé, et lorsque des matériaux plastiques sont indispensables (par exemple, des poteaux ou des nattes pour les berges), il faut toujours opter pour des matériaux recyclés qui peuvent être récupérés à la fin de leur cycle de vie1.

Dans la zone de filtration, n'utilisez que des plantes aquatiques et marécageuses indigènes et riches en oxygène
Écologie = sécurité pour l'avenir
- Impact environnemental minimal : consommation réduite de matières premières, pas d'utilisation de bois tropicaux, utilisation maximale de matériaux recyclés et disponibles localement.
- Empreinte carbone réduite : absence de structures en béton et en acier et faibles besoins en matière de transport.
- Biodiversité : les arbres, plantes et structures indigènes offrent une valeur écologique maximale, attirant insectes, oiseaux, amphibiens et autres espèces.
- Facilité de réparation ou d'enlèvement : pas de dommages permanents au sol ou au jardin, adaptation rapide à l'évolution des besoins si nécessaire.
- Enfin, veillez toujours à utiliser des solutions de qualité mais durables pour les passages et les raccords techniques : pensez à l'acier inoxydable plutôt qu'à l'acier galvanisé, aux tuyaux en PE (recyclables) et, dans la mesure du possible, aux clips et aux colliers en plastique recyclé.

Utilisation maximale de matériaux recyclés et disponibles localement